Publié dans Politique

Découverte macabre à Mahajanga - Trois personnes enquêtées

Publié le vendredi, 29 avril 2022

Le meurtre d’Elisabeth Rasoanirina (25 ans) dont le corps sans vie fut retrouvé dans un bac à ordures du secteur d’Androva, quartier de Mangarivotra à Mahajanga, soulève un tollé dans la cité des fleurs. Car après l’identification de la victime, une étudiante à l’ISMATEC, institut dont la vocation est de former aux métiers du paramédical, l’enquête qui suit son cours semble être sur la bonne voie. Aux dernières nouvelles, la Police est actuellement en train de soumettre trois personnes à un interrogatoire en son bureau, à Mahajanga.

Bien que certaines sources avancent que les enquêteurs de la Police tiennent une piste, rien ne permet toujours de vérifier ni de connaître les identités des personnes mises en cause. D’autant plus que, jusqu’à une heure avancée de la soirée, hier, cette Force restait injoignable.

En désespoir de cause, il n’existe que le radio-trottoir, seul moyen, du moins provisoirement, pour véhiculer les informations de dernière heure, à Mahajanga, toujours à propos de cette affaire. En attendant donc confirmation, le rapatriement de la dépouille de la victime vers Maroantsetra, sa ville natale, semble primer. D’après une information, c’est une association estudiantine qui s’est chargée de cette mission.

Ses meurtriers ont mis la dépouille d’Elisabeth dans un sac hermétiquement fermé et non sans qu’ils n’aient ligoté la victime, depuis la torse jusqu’à ses membres inférieurs. Si elle ne présentait aucune plaie, son corps est en revanche couvert d’hématomes, laissant supposer l’acharnement de ses tortionnaires à la rouer de coups jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Franck R.

 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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